Faites de vieux os...Au boulot.

                                                          Si l'on en croit Mme Parisot, il serait nécessaire de bosser jusqu'à 65ans, voire 70. Pour elle sans aucun doute, elle peut même aller jusqu'à 90, la bougresse. Elle n'aura d'user que ...la langue.

 Je croyais que le sieur Sarko avait en son temps réglé définitivement le problème avec sa réforme. Et bien, non, ça recommence, il faut remettre tout sur la table . Au menu, allongement de la durée des cotisations, départ plus lointain, et bien d'autres pistes, qui, vous le remarquerez sont toujours en défaveur de ceux qui ont passé leur vie au travail. Mais enfin, disent-ils, nous vivons plus vieux, non ?  Certes, mais il faut se méfier des généralités. Certaines catégories sociales sont fortement désavantagées par rapport à d'autres. D'après vous, qui ale plus de chance de vivre plus longtemps ? L'ouvrier ou l'enseignant ? Je ne vous ferrai pas l'injure de vous fournir la réponse.Vivre plus vieux d'accord mais dans quel état ? Vouloir mettre tout le monde dans le même sac est une aberration. Mais alors si je comprend bien, à vouloir maintenir les vieux os au boulot jusqu'à l'usure finale, quand les jeunes os pourront-ils trouver un travail digne de leurs capacités ?  C'est se mordre la queue cette affaire ! En vérité, ce que veux la charmante patronne du MEDEF, c'est enclencher la marche arrière. Et elle a le soutien inconditionnel de ces messieurs qui calent leurs culs bien rembourrés dans les sièges des hémicycles de nos assemblées. Pauvre France, tu as perdu, la tête des avancées sociales, tu t'es transformée en écrevisse qui va à reculons, à reculons...

Un espoir cependant, nous sommes sous un gouvernement de gauche, parait-il, alors ca va s'arranger, n'est ce pas ? Hélas, j'avais oublié qu'il s'agissait d'un gouvernement libéral . Aïe, aïe, alors c'est fichu ! Il va falloir se mettre à piloter les avions juqu'à 80 ans, tenir la truelle et manier la pioche jusqu' à 90 anspendant que notre progéniture de quarante ans traîneront leur ennui au jardins d'enfants ! 

Allons, Alain, tu exagères un peu, non ?